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Didier D. Deveney

La Plume de

Histoire

Une

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Six Cordes au Cou

Thriller   Occulte   Suspense   +12  ❘  AutoEdition  ❘ Disponible sur Amazon

« Une dangereuse course pour retrouver la guitare maudite qui a forgé l’histoire du rock. Suspense et occulte dans le monde des musiciens et de ses collectionneurs. »

Auteur

Un

Avant toute chose, peux-tu te présenter à nous en quelques lignes ?

 

« Je suis de la génération X, scénariste et dialoguiste depuis plus de 10 ans maintenant. J'ai à mon actif des courts et des longs métrages, des clips vidéos (notamment Motörhead et Blackrain). En 2018, j'ai écrit un livre sur les nouveaux comportements dans le milieu du rock et du metal, « Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ére ? » qui contient une douzaine d'interviews d'artistes. Parallèlement, je peins des portraits de rock stars qui sont chaque année exposées au VIP du Hellfest. Pour finir, j'écris des textes humoristiques sur Facebook : Billets aussi inutiles qu'inopportuns. »

 

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A quel moment l’écriture est entrée dans ta vie ?

 

« C'est arrivé tard je dois l'admettre, bien que j'ai toujours adoré créer des histoires. Au départ, c'était des chansons, des sketches, des dialogues. Puis, de fil en aiguille, le plaisir de l'écriture a vraiment grandi avec des scénarios plus complexes. Mais je ne pensais pas être capable d'écrire un roman pour autant. C'est en terminant Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ére ? que j'ai enfin franchi le pas, avec le soutien de ma femme. Ça a été un véritable épanouissement. »

 

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Si tu ne devais nous conseiller qu’un seul et unique récit, lequel choisirais-tu ?

 

« Question ardue ! Le plus cher à mon cœur est Le Club Dumas d'Arturo Perez Reverte. Porté au cinéma par Roman Polanski (La Neuvième Porte). Un expert en livres anciens doit retrouver et authentifier trois exemplaires d'un livre écrit en collaboration avec le Diable en personne. »

 

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Afin d’apprendre un petit peu plus à te connaitre, dans la vie de quel personnage fictif t’imaginerais-tu ?

 

« Aie ! Il y en a tellement... Bon, ce serai Butters dans South Park. Il est le souffre-douleur de ses camarades (ce que j'ai vécu dans mon enfance). Il est sensible, imaginatif, et il croit être le plus grand méchant de l'univers quand il se déguise en Professeur Chaos. Butters est même romancier dans un des épisodes. J'ai beau penser à d'autres personnages plus charismatiques, c'est celui qui me correspond le plus. Sinon, pour information, j'avais aussi Riggan Thompson de Birdman en tête – c'est un peu ma vie actuellement. »

 

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Lorsque l’on se penche sur ton récit, aucun doute, on devine aisément que tu aimes le rock. Est-ce que tu as une musique que tu aimerais tout particulièrement nous conseiller ?

 

« Pas de doute, je suis un enfant du rock ! J'ai eu d'ailleurs la chance de rencontrer pas mal de grands noms du milieu (Alice Cooper, Marilyn Manson, pour ne citer qu'eux). Le souvenir d'enfance du héros de Six Cordes Au Cou est le mien : je savais à peine marcher que j'apportais Killer d'Alice Cooper à mon grand frère pour qu'il le passe. Il y a aussi des situations vécues en coulisses – un peu exagérées par moment bien entendu. Musicalement, je conseillerai celle qui pourrait être le générique du livre : I Put A Spell On You de Screamin' Jay Hawkins. Ou bien celle-là, People Who Died des Hollywood Vampires. »

Questions

Des

Pour « Six Cordes au Cou », tu t’es notamment servi de ton vécu. Peux-tu nous parler un petit peu de la façon dont l’idée d’écrire ce roman t’est venue ?

 

« J'avais déjà depuis quelques temps l'envie d'écrire sur ce monde, étant un grand amoureux de This Is Spinal Tap et de Phantom Of The Paradise. Quand nous avons travaillé sur Rock N' Roll Over, nous avons eu la chance avec mon ami réalisateur Enguerran Prieu de rencontrer beaucoup d'artistes et d'aller backstage. Certains ensuite nous ont régulièrement invité pendant leurs tournées. J'ai aussi passé quelques jours avec le batteur d'un grand groupe pendant le festival de Cannes, ça a été un sacré rodéo ! Bref, toutes ces expériences sont devenues le terreau idéal pour développer mon récit. Sans parler des biographies que j'ai lues et les interviews pour Sex, Drugs. La scène à l'aéroport m'est vraiment arrivée, c'était bien en direction de Los Angeles, tout comme le barbecue sur les collines hollywoodiennes. Quand le guitariste de Dark Solstice se fait virer ou quand le chanteur de Phantom révèle son identité, c'est aussi du vécu. C'est en écrivant que j'ai réalisé qu'il m'est arrivé quand même pas mal de choses – et j'en ai encore beaucoup en réserve ! »

 

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Comment s’est déroulée l’écriture de « Six Cordes au Cou » ?

 

« L'écriture a démarré pendant la finalisation de Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ére ? Le premier jet a été fulgurant, je crois qu'il a été fait en six mois – sachant que j'écris en dehors de mes heures de travail. Puis la relecture et l'amélioration a pris quelques mois de plus. Au total, une bonne année je dirai. »

 

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Tout comme pour « Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ére ? », dont nous reparlerons plus tard, ce dernier livre est édité en autoédition. Est-ce que tu peux nous parler de ce choix ainsi que de ton expérience ?

« Il y a eu une période de recherche d'éditeur pour Six Cordes Au Cou, qui s'est avérée infructueuse. Tout le monde le sait, avoir un contrat d'édition est un mélange subtil de loterie et de réseau (comme partout). Donc, ayant assez confiance en la qualité de mon histoire et fort de mon expérience passée en autoédition, je prévois de passer par BOD. Donc, finalisation du texte, correction par une professionnelle et mise en page par mes soins. Vincent Clerico, un ami graphiste, s'est occupé de la couverture pour moi cette fois-ci. J'aime beaucoup son travail. Mais j'ai eu la mauvaise idée d'annoncer une date de sortie deux mois avant. Avoir cette deadline a été un vrai cauchemar. On trouve toujours quelque chose à améliorer, surtout quand vous avez une lectrice aussi intransigeante que ma femme ! Mais le livre est bien sorti pour Halloween et j'ai pu m'occuper de sa promotion avec, entre autres, une très belle séance de dédicace au Hellfest Corner à Paris. »

 

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Est-ce que tu peux nous parler un petit peu des choix esthétiques de cette couverture, réalisée par Vincent Clerico ?

« Depuis que j'écris régulièrement, je n'ai plus le temps de peindre. Je savais déjà comment la couverture serait dès les premières pages : quelque chose qui capte l'œil, proche du travail d'Anton Corbjin. J'ai toujours été admiratif du travail de Vincent, il réalise des toiles numériques remarquables. Comme c'est un ami très proche, il a de suite compris ce que voulais. Je l'ai laissé choisir le titrage et la mise en place. Je suis très heureux du résultat final. »

 

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Un petit jeu de piste est présent tout au long des pages afin de reconnaitre la véritable identité des protagonistes. Peux-tu nous parler de ce choix ?

 

« Je n'avais pas envie de faire du name dropping à tout bout de champs. D'autant plus que la plupart des personnages sont extrapolés. Les pseudonymes permettent de fantasmer sur eux et de mettre tout le monde sur le même niveau de lecture. J'ai même joué avec ça dans le copyright au début du livre. Que vous les reconnaissiez ou non, l'histoire reste la même pour vous. C'est juste un petit plus, un clin d'œil pour les amateurs. Il n'y a que le grand méchant du livre qui porte le nom du guitariste d'Alice Cooper et d'Hollywood Vampires, Tommy Henriksen. Quand je lui en ai parlé, il a de suite adoré. Certains artistes mentionnés sont au courant, tous trouvent l'idée amusante et me soutiennent. Les lieux aussi ont des noms différents, sauf les rues qui elles, sont absolument exactes. Vos pouvez-vous balader à la Nouvelle-Orléans comme le héros grâce à Google Maps ! »

 

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On retrouve le monde de l’occulte dans « Six Cordes au Cou », est-ce une science qui t’intéresse tout particulièrement ?

 

« Pour ne pas trop dévoiler la trame du récit, disons que je suis fasciné par l'occulte provenant des Caraïbes depuis des années. J'avais le projet d'en faire un documentaire avec un ami il y a dix ans. Mais les conditions ne le permettaient pas. Les films comme Angel Heart et L'Emprise des Ténèbres y sont aussi pour beaucoup. D'un point de vue plus personnel, je me suis intéressé aux différentes facettes de la spiritualité depuis mon enfance. Avec le temps, je suis devenu agnostique. Quand je vois que les déités ont toujours été une excuse à la misogynie, l'homophobie, au racisme et aux pire instincts de l'humain, je préfère m'en remettre à mon bon sens. J'estime que si vous avez besoin d'un dieu pour savoir ce qui est bien ou mal, c'est que vous avez un gros problème d'empathie. »

 

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Dans les remerciements de ton récit, tu nous parle de tes parents t’ayant transmis l’écriture. Ont-ils, comme toi, des carrières d’écrivains ?

« Il y avait une grande bibliothèque dans ma chambre. Avec des romans mais aussi des encyclopédies. J'y est passé des heures. Je lisais énormément de comics, en dehors des classiques scolaires, mes premiers amours littéraires ont été King, K. Dick, Herbert. Ma mère a un talent pour écrire des tirades humoristiques, qu'elle garde dans des cahiers depuis des lustres. C'est un peu vieux-jeu mais je ne m'en lasse pas. Ensuite, sa passion pour le théâtre et les bons mots ont déteint sur moi très tôt, avec Pierre Desproges et Raymond Devos en première ligne. Mon père m'a amené l'humour anglais, les Monty Python et son goût pour l'absurde. »

 

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Peux-tu nous parler un petit peu plus en détail de ton précédent livre, « Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ère ? » ?

 

« Cet ouvrage est né d'une conversation avec Laetitia (ma femme). Nous avons constaté, à force de croiser des musiciens, que l'esprit "Sex, Drugs & Rock N'Roll" tombait en désuétude – ce qui n'est pas plus mal. Il y a ceux qui en ont bien abusé et les plus jeunes qui ne veulent en aucun cas tomber dans le panneau. Nous avons pensé que ce serait une belle approche du milieu, souvent caricaturé. Personne ne peut tenir une tournée sous substances sans en faire pâtir sa santé et son public. La plupart des gens commencent aussi à comprendre qu'au Hellfest, c'est avant tout la bienveillance et la bonne humeur qui prédomine. Sans parler des engagements de beaucoup d'entre eux pour le Peta, L.214 ou Sea Sheperd. Je tiens à préciser que ce n'est pas du prosélytisme, juste une fenêtre ouverte vers une tendance qui ne cesse de grandir. Les premiers chapitres sont sur Lemmy, Aerosmith, Nikki Sixx, et tous ceux qui ont forgé l'image de décadence rock. Je parle de leurs vies tumultueuses et de ce déclic qui les a amenés à changer d'attitude.

 

Cela devait être au départ un documentaire, qui, pour des raisons de droits à l'image et d'organisation posait trop de contraintes. Mon entourage proche m'a vivement conseillé d'en faire un livre avec mes peintures. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tout fait moi-même. J'ai aussi eu la chance d'avoir des photographes qui m'ont laissé utiliser leur travail pour illustrer le livre. Particulièrement Stephan Birlouez, que je salue ici. »

 

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Tu as eu l’opportunité, pour ce récit, d’avoir des Interviews exclusives de personnalités connus dans l’univers de la musique mais aussi du Hellfest, avec par exemple celle de Ben Barbaud. Peux-tu nous parler un petit peu de ces dernières ?

« Comme je suis en très bon terme avec le staff du Hellfest depuis des années, j'ai pu interviewer une bonne partie des artistes durant le festival. Je connaissais déjà certain personnellement, c'est comme ça que John 5 (Rob Zombie), qui avait annulé toutes les rencontres presse pour cause de retard, est venu juste pour moi, c'était incroyable ! C'était des rencontres avec des personnes que j'aime, d'autres que je connaissais pour leurs engagements. Le fait de pouvoir parler hors promotion de leur vie et de leurs valeurs leur a vraiment plu. Ben Barbaud, qui se confie très rarement, a offert un bel entretien également. Pour les autres, cela s'est passé après un concert ou par téléphone, faute de pouvoir me déplacer. Tout a été enregistré, puis retranscrit par mes soins (heureusement, je suis bilingue). Tout s'est passé dans une ambiance très amical, personne n'avait l'impression d'avoir un journaliste face à eux. Ça été une magnifique expérience. Le livre a trouvé son public et continue de se vendre très bien en version papier sur Amazon et en librairies. »

 

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Dans « Sex Drugs & Rock N' Roll : la fin d'une ère ? », tu poses cette fameuse question présente dans le titre. Selon toi, suite à ton vécu, est-ce qu’il s’agit bel et bien de la fin de cette ère d’excès en tout genre ?

« C'est en tout cas le constat en discutant avec des artistes, toutes générations confondues. Dans les années 70 et 80, il y avait beaucoup moins d'informations concernant les addictions. Il faut aussi comprendre que les managements ont changé, comme l'industrie musicale. Il y a désormais une armée d'avocats et d'experts qui veillent au grain. Sans compter que le public en général n'est plus friand des déboires sur scènes de leurs idoles. Pour donner un exemple simple, je préfère discuter avec Marilyn Manson, même 5 minutes, que de le voir sur scène. C'est une vraie roulette russe comme je le décris dans mon livre. On ne sait jamais s'il va assurer ou tout foutre en l'air. Et pourtant, je l'aime beaucoup ! Lemmy a fait partie des derniers piliers du rock à faire ce qui lui chantait, qu'importent les conséquences, c'était lui le dernier symbole de Sex, Drugs & Rock N' Roll. »

 

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J’ai découvert que ton épouse avait effectué quelques missions auprès de Sea Sheperd et que vous aviez aussi adopté un régime alimentaire vegane. Peux-tu nous parler un petit peu de ces choix ?

 

« Laetitia est devenue végane quelques mois avant que je la suive pendant le Hellfest 2014. On s'amuse à marquer la rencontre avec Rob Zombie et tout son groupe comme déclencheur, car ils le sont tous et que nous nous sommes très bien entendu. La raison en dehors d'une meilleure santé et avant tout la souffrance animale. On ne peut rester indifférent à ce qui se passe dans les abattoirs et les élevages, quels qu'ils soient. Sans parler de la pêche intensive et du massacre des dauphins perpétrés par les pécheurs français, sous le regard complice du Gouvernement. Laetitia a changé de vie, de responsable de réseau de vente, elle est devenue Chef. Pour des grandes maisons à Monaco et à Nice d'abord, puis elle s'est spécialisée dans la cuisine végane. Sea Shepherd l'a recruté dans ce sens pour quelques missions et des événements comme les 40 ans de l'association. Elle a créé l'année dernière Veganissime, son service traiteur. Je suis très fier d'elle. »

 

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J’ai pu découvrir aussi que tu avais joué dans certaines vidéos présentes sur YouTube sur la chaine GlobalGeeks. Peux-tu nous parler de tes expériences en tant qu’acteur ?

« Mais tu as bien mené ton enquête ! Ça me rappelle que mon profil Imdb n'est pas du tout à jour. Entre 1999 et 2012, j'ai joué dans quelques courts et fais des figurations sur des grosses productions. GlobalGeeks est surtout une aventure avec des amis avec qui je suis resté fidèle depuis. Kévin Delanne, qui est réalisateur et scénariste, s'amuse toujours à me trouver des rôles délirants. Il me laisse aussi beaucoup de liberté tant pour les dialogues que le jeu. Il y a d'ailleurs un épisode qui n'est pas encore sorti où je joue 5 personnages différents à la fois, un peu comme Peter Sellers dans Dr. Folamour. C'est des vacances, une escapade, même je le fais très sérieusement ! »

 

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Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de tes « Billets aussi inutiles qu'inopportuns » ?

 

« En fait, c'était au départ histoire de m'occuper entre-deux, puis, c'est devenu un vrai plaisir d'écrire ces textes courts humoristiques. Le premier est d'ailleurs une espèce de fiction où je rencontre l'Antéchrist. Avec le temps, d'autres thème sont venus, certains sur l'actualité, d'autres sur ma vie professionnelle. Certains comme « Parlons cannibalisme entre végétariens » ont eu un très bon accueil. Le dernier est d'ailleurs sur la polémique Matzneff. Je les publie sur Facebook en premier lieu pour la facilité de copier/coller le texte d'un coup. Je poste le lien sur Twitter, mais je constate qu'actuellement, mon réseau réagit plus sur ce dernier. Je réfléchis à les diffuser en thread dorénavant. »

 

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Comme nous l’avons vu, tu as beaucoup de casquettes différentes, entre autre auteur, scénariste, artiste, acteur etc. Est-ce quelque chose d’important pour toi de toucher ainsi à tout ?

 

« C'est surtout un cheminement. Je touche à des domaines où je me sens moi-même, qui rejoignent tous l'écriture et la création. Mais c'est en tant qu'auteur que je m'épanouis actuellement. Avoir écrit Six Cordes Au Cou a été une vraie révélation. Tardive, certes. »

 

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As-tu de futurs projets en terme d’écriture ?

 

« Un nouveau thriller est en cours d'écriture. J'en suis au deuxième chapitre. Le récit est déjà entièrement planifié. Mais je n'en dirai pas plus ! Ensuite, je travaille actuellement avec Enguerran Prieu sur la web-série tirée de notre court métrage Tuyauteries Inavouables. J'ai déjà écrit et dialogué 12 épisodes pour une première saison. Le pitch est simple : un plombier fait du porte à porte pour trouver une cliente, à chaque fois, il tombe sur des personnages aussi barrés les uns que les autres. C'est une parodie des films X des années 80 (mais chaste), proche des Nuls et d'Alexandre Astier (en tout cas, c'est que qu'on espère atteindre !). »

 

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Tu nous as dit que au départ, tu écrivais des chansons et des sketchs entre autre. Est-ce une activité que tu fais encore aujourd’hui ? Pouvons-nous découvrir tout cela sur Internet ?

 

« Non, c’était dans une autre vie, bien avant l’explosion d’internet. »

 

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Est-ce que ton métier de scénariste t’a aidé dans l’écriture de tes livres ?

 

« Ça aide beaucoup, c’est indéniable. Surtout pour les dialogues et la dynamique. La grande différence est surtout dans la structure et les descriptions. On peut prendre vraiment son temps sur les personnalités, les humeurs, leurs pensées. Comme pour un rôle, je me mets dans la peau de chaque personnage quand j’écris. Ils ont même des voix différentes dans ma tête. »

 

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Aurais-tu une anecdote d’écriture à partager avec nous ?

 

« Je n’ai pas à proprement parler de manies. Enfin, je crois. Il faudrait demander ça à Laetitia. Je me sens moins bien si je n’ai pas écrit pendant un long laps de temps, ça elle pourrait le confirmer. Il y a une chose qui s’est passé dernièrement à une séance de dédicace : un type se pointe sans me parler, prend mon livre et commence par la fin ! J’essaie d’entamer une discussion, mais lui reste impassible. Finalement, il est parti comme il est venu, sans m’adresser la parole ! »

Conseils

Des

Quels conseils majeurs pourrais-tu donner à un autre auteur concernant l’autoédition ?

 

« Bien choisir sa plateforme, maîtriser sa communication sur les réseaux sociaux. Ne pas hésiter à rencontrer des libraires et proposer une séance de dédicace. »

 

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Quel est le conseil d’écriture que tu aurais aimé recevoir à tes débuts en tant qu’auteur ?

 

« Faites corriger votre texte par un ou une professionnelle. Ne pas se mettre de date de sortie avant que le livre ne soit vraiment terminé. »

 

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Quels sont les principaux conseils selon toi pour roman réussi ?

 

« Je ne sais si je suis vraiment légitime pour donner des conseils à ce niveau. Je fais très attention au rythme, aux actions et aux fins de mes chapitres. »

 

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Lorsque tu lis un livre, qu’est-ce qui te rebute totalement ?

 

« Si le texte est au passé, même pour les biographies j'ai beaucoup de mal à tenir. Sinon, un vocabulaire trop grossier ou pauvre, une histoire trop facile, peuvent aussi me faire lâcher un livre (c'est extrêmement rare). »

Dernier mot

Un

« Merci à ceux qui me soutiennent depuis déjà quelques mois, ainsi qu'à la communauté d'auteurs/lecteurs sur Twitter qui est très active, cela me fait très plaisir.

Merci également aux blogueurs, chroniqueurs et médias qui nous lisent, pour qui la littérature ne s'arrête pas à un logo de maison d'édition sur une première de couverture. »

Plume

L'avis de

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Je ne peux que conseiller ce thriller qui mérite le détour. Un récit captivant, immergeant le lecteur dans l’univers du rock, de l’occulte et d’une intrigue qui ne cesse de nous tenir en haleine. On ressent dans ces lignes les passions de l’auteur mais aussi ses connaissances en matière de musique et plus particulièrement de ce milieu.

 

L’écriture de l’auteur est l’une de celles que j’apprécie le plus. Un mélange entre une plume murit et un certain franc parlé qui donne du dynamisme au roman, le tout saupoudré d’une pointe d’humour. L’autre aspect que j’ai particulièrement apprécié au niveau de son écriture, ce sont les descriptions. Elles nous permettent de nous imager les scènes sans pour autant nous perdre sous un amas de détails.

 

« Six Cordes au Cou » est un roman original qui mêle plusieurs thèmes très intéressants et qui saura conquérir les cœurs des amateurs de rock pour ce voyage inattendu !

Didier D. Deveney

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« Six Cordes au Cou»

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