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Thomas Lebescond

La Plume de

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Histoire

Une

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L'Ombre du Pouvoir

Fantastique ❘ Young Adult ❘  Autoédition  ❘

« Il y a ceux qui agissent dans la lumière pour que d'autres restent dans l'ombre. Mais à la fin de la nuit, plus personne ne sera dans l'obscurité. Et la Mort reprendra ce qui lui revient de droit. »

auteur

Un

Dans un premier temps, peux-tu te présenter un petit peu à nous ?

« Alors ! Grande question, j'ai toujours eu un peu de mal à me présenter. Je m'appelle Thomas, j'ai actuellement 21 ans jusqu'au 12 février prochain. Je suis des études de Lettres Modernes. Je suis aussi correcteur-relecteur professionnel depuis un peu plus de 6 mois maintenant. »

 

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Peux-tu nous parler de tes passions ?

 

« La lecture, pour commencer, qui est un peu la première de toutes les passions. Même si je lis malheureusement de moins en moins (le temps, les lectures qui me ressemblent de moins en moins etc.…), c'est vraiment en lisant que j'arrive à construire une grande partie de ce que j'écris. J'appréhende tout ce qu'il y a autour de moi assez différemment depuis que je lis.

 

Depuis que je suis au collège, j'adore le théâtre et depuis quelques temps j'ai la chance d'en faire dans une troupe amateure. C'est vraiment une passion excellente, c'est un véritable exutoire, d'être sur scène et de jouer un personnage qui (pour la pièce que l'on joue actuellement) ne me ressemble absolument pas ! J'ai mis un peu de temps avant de réellement prendre du plaisir à jouer, mais maintenant c'est toujours grisant d'être sur scène.

 

Et puis, depuis peu, je fais de la photo et c'est vraiment une passion que je trouve inspirante. Que ce soit au niveau de l'écriture ou du reste, capturer des moments, des choses, ça aide aussi à voir les choses parfois différemment et j'utilise assez dans mon roman en cours la photographie. »

 

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Quand est-ce que l’écriture est entrée dans ta vie ?

 

« L'écriture est entrée dans ma vie lorsque j'étais en 4è, donc c'était il y a environ 8 ans maintenant (c'est si loin !). J'avais une professeure absolument géniale à ce moment-là - comme beaucoup de mes profs de français d'ailleurs - et c'est elle qui m'a donné envie de lire, d'écrire et de faire du théâtre (tout ça !). Ça a commencé par un simple devoir, une nouvelle à rendre et je me rappelle que je n'avais eu "que" 10/20. Mais j'avais beaucoup aimé l'exercice alors j'ai commencé à écrire de façon plus personnelle... J'ai même terminé un roman à cette époque (qui a été retrouvé par une amie qui l'avait lue, et mon dieu c'était horrible mais j'étais bien plus productif que je ne le suis actuellement !) »

 

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Si une terrible malédiction s’abattait sur notre Terre et que tu ne pouvais conserver qu’un seul et unique livre, lequel ce serait ?

 

« Oh, c'est très compliqué comme choix à faire ! Je pense que je choisirais Tant que nous sommes vivants, d'Anne Laure Bondoux, qui raconte une histoire merveilleuse. C'est un voyage initiatique pour deux personnages après qu'une catastrophe ait dévasté l'endroit où ils travaillaient et c'est certainement le plus beau roman qu'il m'ait été donné de lire à ce jour. C'est lui que je garderai, parce qu'il est vraiment fort, il nous pousse à croire que le meilleur peut toujours arriver, malgré les épreuves et les obstacles qu'on peut rencontrer et que le plus important c'est de se relever à chaque fois. Ce n'est pas grave de tomber, tant qu'on continue à se battre et qu'on n'abandonne pas. »

 

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Si tu devais choisir un personnage fictif pour te représenter, lequel choisirais-tu ?

 

« Alors, c'est peut-être un peu cliché mais je choisirai Piper Halliwell, de Charmed. Je ne sais pas si le personnage me représente réellement, mais c'est l'un des premiers personnages que j'ai absolument adorés, et qui m'a aidé à me construire et à construire aussi une bonne partie de mon imaginaire. Pour moi, Piper est un peu une représentation des personnages que j'adore - sensibilité, recherche d'une vie normale, forte etc... - mais quand j'étais plus jeune, elle représentait aussi ce que je voulais absolument devenir (au-delà bien sûr du fait de vouloir être une sorcière !). C'était un vrai modèle pour moi - et ça l'est encore, d'ailleurs. »

Questions

Des

Peux-tu nous dire comment est né ton roman, « L’Ombre du Pouvoir » ?

 

« L'ombre du pouvoir est né il y a très longtemps. C'était à mes premiers écrits, quand je ne finissais jamais rien : j'étais en quatrième. Mes inspirations principales, Charmed et Harry Potter, ont fortement influencé mes premières idées et mes premiers textes. J'ai commencé cette novela parce que je ne parvenais pas à écrire de gros projets - j'avais tout de même écrit un roman qui restera caché à tout jamais, mais à part ça, je ne terminais rien - et je me suis dit qu'il fallait peut-être que je tente quelque chose de plus court. Ce que j'ai fait. Mais l'Ombre du Pouvoir a beaucoup évolué (8 ans que je traîne cette idée). J'ai dû écrire au moins 3 versions très différentes de ce texte, notamment parce que ma vision du monde a changé et moi aussi, et c'était donc normal que le texte soit modifié en conséquence. »

 

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Pour ce premier roman édité, tu as opté pour la voie de l’Autoédition. Peux-tu nous en parler un petit peu ?

 

« L'une des premières raisons pour laquelle je n'ai pas tenté l'édition classique, c'est que c'est un court roman, en-dessous souvent de la limite fixée par les éditeurs. Déjà, ça réduisait complètement les possibilités. Au tout début, quand je n'y connaissais rien du tout, j'avais beaucoup d'a-priori sur les auto-édités, parce que c'était l'image qu'on me donnait d'eux et je ne retenais que ça. Puis, quand j'ai commencé à chercher un peu, à vraiment m'intéresser, puis à lire de l'autoédition, j'ai réalisé que la différence entre eux et des livres édités par une maison d'édition... eh bien, il n'y en a pas. Donc ça m'a paru être une solution parfaite pour mettre un premier pas dans le monde du livre, finalement.

 

Au niveau de mon expérience, là encore, L'Ombre du Pouvoir a vécu plusieurs phases d'édition. La première a été très précipitée, j'étais juste trop content de pouvoir le faire. La deuxième fois, j'ai été très déçu par le service d'édition KDP (taille, couverture...) donc ça a aussi fini par être retiré. J'ai une dernière fois tout relu, la couverture a été modifié une nouvelle fois et je retente (une dernière fois) en passant par TheBookEdition. La différence, c'est que cette fois-ci j'ai bien pris le temps de me préparer et de faire les choses correctement. Et j’ai décidé notamment de gérer les livraisons et les commandes moi-même, donc j'ai créé ma boutique en ligne et commanderai les stocks nécessaires à chaque fois. C'est pas super simple, de comprendre tout ce que demande l'autoédition et je m'en rends compte maintenant que je me lance entièrement là-dedans (contrairement aux premières fois où je me suis contenté de déposer mon roman en pensant que ça partirait tout seul). Il y a du travail, mais c'est quelque chose qui me plaît. »

 

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Ta couverture, en plus d’être mystérieuse, est très attirante. Est-ce toi qui as illustré ton roman ?

 

« La couverture a été réalisée par Clément Flahaut. Et franchement, je l'adore. Je ne peux pas révéler tout ce que j'en pense au niveau des petits détails à voir, au risque de spoiler, mais la première chose que je voulais, c'était une sorte de représentation du tout début du roman parce que je trouve que c'est vraiment ce qui nous montre un peu l'état d'esprit de tout le reste. Et c'est parfaitement réussi. Bien sûr, certaines choses ont aussi leur importance et peuvent être interprétées de façons différentes pas chacun (par exemple, j'ai tendance à considérer que le personnage du milieu peut être deux personnes différentes et dans ce cas, la couverture prend un autre sens). Et puis bien sûr, la nuit, la lune, les étoiles sur la quatrième de couverture ! Autant de choses qui ont un sens pour moi et qui en auront peut-être un autre pour les lecteurs. C'est quelque chose que j'adore : les possibilités d'interprétation de cette couverture, il y en a beaucoup. Peut-être est-ce ce qui lui donne ce côté mystérieux ? »

 

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Peux-tu nous parler brièvement de ton personnage principal, Ethan ?

 

« Ethan est un personnage qui me ressemble. Et au fur et à mesure que le projet a évolué et que tout a été changé, c'est quelque chose qui n'a pas bougé. C'est l'un de mes premiers récits terminés - mon deuxième - et une de mes premières idées et l'écriture me permettait de coucher certaines choses que je ne disais pas. Sa création, elle vient de sentiments personnels, de vécu. De beaucoup de choses, bien sûr romancées pour pouvoir créer une histoire fantastique, que j'ai ressenti. Des doutes, des questionnements et une recherche de soi. Une compréhension du passé. J'ai vraiment voulu concentrer mon écriture sur ce personnage plus que sur le côté fantastique, finalement, parce que j'en avais besoin. Je porte une grande attention dans mes romans aux liens avec la famille - qu'ils soient bons ou mauvais - parce que c'est une façon pour moi d'extérioser un ressenti général sur mes propres relations avec ma famille. Pareil, je pose bien sûr la question de l'homosexualité, du doute, quelque chose qui existait très peu dans les premières versions et qui s'est ajouté au fur et à mesure que j'en ai appris plus sur moi-même. C'était vraiment important pour moi d'avoir un personnage qui me ressemble parce que l'écriture de ce projet venait aussi du fait que j'avais besoin de dire des choses mais que j'étais incapable de les prononcer oralement. Alors j'ai écrit l'histoire d'Ethan. »

 

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Si ton roman était une couleur, laquelle choisirais-tu ?

 

« Je dirai noir. Ou bleu nuit, comme on me l'a déjà conseillé. Quelque chose d'un peu sombre en tout cas. En lisant le roman, on se rend vite compte que les pensées d'Ethan ne sont pas les plus joyeuses. Même s'il espère et qu'il essaie, ce n'est pas toujours une réussite. En plus l'atmosphère, et le titre, veulent rendre le tout aussi sombre. Ce qui entoure Ethan et les autres personnages, ce n'est pas vraiment quelque chose de lumineux actuellement. Peut-être qu'après la fin (et je ne dis rien de la fin, bien sûr) les personnages réussissent à voir autre chose que toute cette noirceur mais il est clair que pendant le roman, ces couleurs ternes et sombres sont un peu partout autour d'eux. »

 

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Tu écris aussi « Traverser l’Océan », un récit disponible sur ton Wattpad. Peux-tu nous parler un petit peu de ce récit ?

 

« Oui, c'est vrai. Traverser l'Océan est le troisième roman que je finis et je le publie sur Wattpad. Le roman est bien plus conséquent que l'Ombre du Pouvoir et ne traite pas les mêmes sujets. Ici, on parle d'adolescents qui se retrouvent dans un échange scolaire - et bien sûr, ils sont dans l'âge où l'on commence à se poser mille questions, où chaque chose a un sens, où il faut faire des choix. C'était vraiment un gros projet personnel, plein d'émotions durant l'écriture et je suis super fier de l'avoir terminé. Il est actuellement en phase de première petite relecture pour la publication Wattpad, avant de passer à une relecture beaucoup plus complète. »

 

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Pourquoi avoir décidé de publier ce dernier sur Wattpad ?

 

« Je l'ai publié sur Wattpad parce que j'avais besoin de me motiver, principalement. Et avoir un endroit où on me lisait était une motivation. Et ça a bien fonctionné, puisque j'en ai terminé l'écriture avant même d'atteindre le quart de la publication Wattpad ! Je ne sais pas encore ce que je vais faire exactement de ce roman : je pense l'envoyer à quelques maisons d'édition, mais je garde en tête que l'autoédition est aussi une solution qui me plait bien, donc je pense que je sélectionnerai surtout des maisons qui me plaisent à 100% pour ce projet et j'aviserai ensuite. C'est encore en questionnement en réalité, parce que je ne pense pas terminer la relecture avant quelques mois. »

 

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« L’Ombre du Pouvoir » et « Traverser l’Océan » sont des récits aux genres bien différents. As-tu un genre littéraire avec lequel tu te sens plus à l’aise ?

 

« Effectivement, ce sont deux romans complètement différents. Je ne sais pas si je me suis senti plus à l'aise dans l'un ou l'autre. J'ai tellement retouché l'Ombre du Pouvoir, qu'à la fin, j'étais un peu épuisé par tout ce travail. Pour Traverser l'Océan, je suis encore dans l'euphorie de la fin donc actuellement mes pensées iraient vers ce roman. Mais je ne sais pas si c'est réaliste, parce que l'écriture n'a pas été très simple non plus et les gens qui me connaissent savent que je voue une passion à l'imaginaire (fantastique, fantasy...). C'est une question difficile ! Mais parcourir différents genres, essayer des choses différentes, c'est quelque chose qui me plait vraiment. Au moins je ne m'ennuie pas ! Et puis, je pense que même pour améliorer mon écriture, c'est important de faire plusieurs choses (surtout qu'il y a des gros projets que je veux écrire, et ça demande que je sois bien entraîné en écriture !). Donc je suis assez content d'avoir pu écrire ces deux projets différents, ils m'aident aussi à mieux appréhender la suite. »

 

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Quelles sont tes habitudes lors de tes séances d’écriture ?

« J’ai très peu d’habitudes, quand il s’agit d’écriture. C’est souvent assez décousu, même si assez récemment j’ai justement tenté de réfléchir à certaines choses qui pourraient m’aider et me stimuler pendant que j’écris. Avant, je me posais simplement dans mon lit avec l’ordinateur et c’était pas super productif. Pendant l’écriture de Traverser l’Océan, j’ai pris l’habitude de me poser sur une chaise et ma table, ça m’aidait à me mettre dedans. Au niveau des habitudes, je me levais le matin à 8h30 et commençais à écrire pendant au moins une heure, parfois deux. Et toujours avec un café, pour me réveiller ! J’ai choisi certaines musiques et je les écoutais en boucle pendant certaines sessions, mais pas toujours. La musique me déconcentre par moments – je chante les paroles à tue-tête et je n’écris pas ! »

 

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Comment s’est déroulée l’écriture de « L’Ombre du Pouvoir » ?

 

« L’écriture en elle-même n’a pas été très compliquée. C’est surtout ce qui est venu après. C’était une époque où je me posais peu de questions, j’écrivais simplement. Bien sûr, il y a eu quelques doutes mais ils ne m’importunaient pas vraiment. Quand j’ai commencé à réfléchir sur la possibilité d’édition, cependant, j’ai vite réalisé que ça n’allait pas – et après relecture par plusieurs personnes, il m’a fallu un énorme travail de réécriture, et ça, ç’a été difficile. »

 

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Mais tu n’es pas qu’un auteur, tu es aussi correcteur et tu tiens également un site où tu partages tes conseils d’écriture. Peux-tu nous parler un petit peu de ces autres casquettes ?

« Effectivement ! Disons que le gros avantage avec le métier de correcteur, c’est que je me pose beaucoup de questions sur ma propre écriture. Parfois, j’écris un mot dont je ne suis pas sûr et je vais le rechercher et apprendre plein de choses. Alors qu’avant, je me contentais de l’écrire et tant pis s’il était faux, je le corrigerai plus tard. Avant de me lancer dans la correction, j’ai beaucoup lu que les correcteurs devaient constamment se remettre en question, même un correcteur ne sait pas tout de la langue française et les doutes existent aussi chez nous. Et c’est cette faculté à se remettre constamment en question qui est vraiment bénéfique sur l’écriture, je pense. Et puis, les conseils d’auteur (qui sont d’ailleurs très personnels), je les donne parce que je me suis moi-même posé mille questions jusqu’à maintenant. J’étais jeune quand j’ai commencé à écrire, et assez naïf. Maintenant, je vois un peu plus la réalité des choses et je sais que ça n’a rien de simple et qu’il y a des complications. Ces conseils, j’espère qu’ils peuvent aider d’autres jeunes auteurs (et plus vieux) à passer outre les doutes et les difficultés qu’ils rencontrent, parce qu’on en rencontrera toujours. C’est vraiment l’idée de partager (et d’échanger) qui me pousse à faire les deux. La correction a ce côté que je trouve vraiment beau dans sa finalité, et finalement, on se nourrit aussi en tant que correcteur de ce qu’on apprend des autres auteurs. »

 

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Tu fais également du théâtre et tu as joué dans une pièce intitulée « Dumbo » de Clément Flahaut. Est-ce que jouer différents rôles sur scène t’aide aussi dans l’écriture, à t’immerger totalement dans la vie de tes propres personnages ?

 

« À l’heure actuelle, pas forcément. Ou peut-être inconsciemment. Dumbo est la première véritable pièce que je joue et c’est assez récent, alors je ne m’en rends peut-être pas encore compte. Mais j’imagine que ce sera le cas à force de jouer d’autres personnages et d’en écrire de nouveaux aussi. Après, j’aime le théâtre depuis longtemps et il y a quelque chose que je faisais souvent et qu’il m’arrive encore de faire quand j’écris, c’est que je « joue » certaines scènes et certains dialogues. Ça m’aide souvent à comprendre l’émotion que je veux faire passer, à trouver une certaine justesse. J’ai pas toujours l’air très intelligent, mais bon je ne fais ça que lorsque je suis seul, alors on garde ce secret pour nous. »

 

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As-tu l’envie de transmettre certains messages au travers de tes romans ?

 

« Oui. Avec l’Ombre du Pouvoir, c’est un peu moins clair parce que les messages sont arrivés après que le texte a été complètement écrit. Mais maintenant, c’est le cas à chaque fois. Que mes histoires soient heureuses ou non, je veux toujours qu’il y ait de l’espoir quelque part. Je suis un optimiste et je pense que ça se ressent dans ce que j’écris – même dans les textes les plus sombres. Et puis, c’est important pour moi d’écrire des textes diversifiés, avec des personnages issus de minorités notamment. Comme je le disais aussi, j’écris des choses qui souvent sont liées à des sentiments personnels et du vécu, et dans ces choses importantes, il y a le simple fait de vivre, malgré tout. Même dans mes histoires fantastiques, c’est important pour moi qu’on parle de l’être humain, de sentiments, d’épreuves humaines plus que magiques. Les messages que je veux faire passer sont nombreux, il y a tellement de choses que je veux dire ! Alors je fais au mieux pour écrire des choses justes et qui parleront, j’espère, à certains.  »

 

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Tu écris actuellement un autre récit si je ne m’abuse. Peux-tu nous parler un petit peu de ce nouveau projet ?

 

« Oui, j’ai commencé un nouveau projet récemment et j’espère le terminer en juillet. C’est aussi une novela fantastique que je prévois d’auto-éditer. Je l’ai en tête depuis un certain temps, j’ai retravaillé un peu mes idées pour mieux l’accorder à ce que je fais maintenant au niveau de l’écriture et la machine est lancée ! Je peux simplement vous dire qu’on croise des sorcières (et oui, encore) et des corbeaux et que c’est une guerre de familles qui dure depuis quelques temps… »

 

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Que pouvons-nous te souhaiter pour l’avenir ?

 

« Que je sorte un best-seller ! Que j’ouvre ma libraire et ma maison d’édition, sinon. Enfin ! Que je ne sois plus obligé en tout cas de chercher des petits boulots qui ne m’intéressent pas autant que l’écriture, les livres et le théâtre. Ce serait merveilleux de pouvoir faire ce que j’aime. Et puis, dans un futur plus proche, que je parvienne au bout de mes études sans trop d’accrocs. »

 

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Aurais-tu une petite anecdote d’écriture à partager avec nous ?

 

« En réalité, je n’ai pas beaucoup d’anecdotes d’écriture. J’admire ceux qui en ont toujours ! Ce qui me vient en tête remonte au moment où j’ai écrit mon tout premier roman. Ce roman, il faut le savoir, c’est un peu un remake de Charmed, avec des sorciers et des démons. C’était mon premier, alors je me suis beaucoup inspiré des personnes réelles pour créer mes personnages. Cette époque, la 4ème, c’est aussi l’époque où j’ai vraiment commencé à détester les cours d’Histoire (à cause d’une professeure avec qui je ne m’entendais mais alors vraiment pas). J’en ai fait la grande méchante de mon roman et une amie à moi – qui l’adorait – m’en veut encore ! »

Conseils

Des

Quels conseils pourrais-tu partager avec nous concernant l’écriture d’un roman Fantastique ?

 

« Le fantastique est régi par des règles assez précises. C’est un genre qui a beaucoup évolué avec le temps et il y a aussi certains sous-genres (et je ne les connais pas tous). Mais malgré tout, restez libres ! Si vous faites des recherches sur le genre que vous souhaitez écrire, vous verrez qu’on vous dira de faire ci et de faire ça. Bien sûr, vous devez comprendre que le fantastique se passe sur Terre et que les règles de la Terre telle qu’on la connaît doivent être présentes, mais faites jouer votre imaginaire jusqu’au bout. Ne vous limitez pas, c’est un roman, une histoire, une fiction ! Vous devez prendre du plaisir à écrire et faire voyager votre lecteur et si vous vous bridez, ça se verra. Personnellement, lire du fantastique, j’attends d’être transporté, de reconnaître mon monde et pourtant de voir autre chose en même temps. Soyez libres ! Je pense que c’est le plus important. »

 

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Comme tu nous l’as dit précédemment, tu as tenté d’éditer à plusieurs reprises ton roman. De par ton expérience, quels conseils pourrais-tu partager avec nous concernant l’autoédition ?

 

« Il y aurait beaucoup de conseils, effectivement, mais le premier serait de ne pas se précipiter. C’est une erreur fatale. Prenez le temps de réfléchir à la cible que vous voulez toucher, prévoyez votre promotion, parce que ce sera un travail de longue haleine, soyez sûr de la couverture et du texte. Un roman qui n’attire pas l’œil n’attirera pas de lecteurs. Chaque détail doit être pensé, et ça peut paraître difficile dit comme ça, mais on s’y habitue. Personnellement, j’y passe énormément de temps chaque jour mais j’adore ça. Chacun fait avec ses moyens, bien sûr, mais ne vous précipitez surtout pas. Relisez, travaillez la couverture, le résumé. Présentez la meilleure version de votre roman. Et soyez patient. »

 

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Qu’est-ce qui est rédhibitoire pour toi lorsque tu lis un récit ?

 

« Les textes qui utilisent des clichés sans réussir à en faire quelque chose de bien. La non-représentation de minorités comme s’il n’y avait que des hommes blancs hétéros sur Terre. Un style faible, un roman qui n’a pas été assez retravaillé (et ça se voit tout de suite). En écriture, certains ont un talent inné, et écrivent d’excellentes choses depuis le début, mais pour tout le monde, on peut toujours retravailler son roman. Bien sûr, il faut savoir arrêter mais c’est super important de se relire et d’être relu. D’avoir des retours, de modifier, de corriger. Tout se travaille, jusqu’au style. Parfois, il suffit d’un mot dans un phrase pour la rendre plus jolie, une virgule pour la rendre plus légère. Mais parfois c’est aussi ce mot ou cette virgule qui vont manquer. C’est un travail de précision, la relecture, et il ne faut pas la négliger. Et puis, pour revenir sur les clichés et la non-représentation des minorités, il faut savoir le faire. Il faut faire des recherches, comprendre les choses. Agrandir un peu sa vision des choses et du monde. Les clichés, c’est casse-gueule mais bien utilisés, ça peut aussi donner un roman excellent. Il faut faire attention à ne pas tomber dans les choses qu’on a vues et revues, ça a le mérite de me faire abandonner ma lecture. Je veux de l’originalité et je ne perds pas mon temps avec des choses que j’ai lues mille fois. Après, là je parle en tant que lecteur, seulement. En tant que correcteur-relecteur, mon rôle sera aussi justement (selon la demande) de guider l’auteur pour mieux gérer ces choses-là, expliquer ce qui va et ce qui ne va pas. »

 

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Quels conseils pourrais-tu partager avec quelqu’un qui aimerait se lancer dans le théâtre ?

 

« Se lancer ! Tout simplement. J’ai mis beaucoup de temps avant de me lancer, et je me suis lancé principalement parce que mon copain en faisait quand je l’ai rencontré, mais ça faisait des années que je voulais en faire (après mes quelques expériences de collège). Mais n’hésitez pas, essayez, tentez. Cherchez des troupes chez vous ou des cours. Je ne vous dirai pas de ne pas être timide ou de rester naturel, ce sont des choses qui viennent avec le temps. Au début vous serez stressé et être sur scène ne sera peut-être pas toujours un plaisir, mais ça finit par venir et c’est à ce moment-là qu’on comprend pourquoi on le fait – c’est un sentiment génial. Lancez-vous ! »

Dernier mot

Un

« Un grand merci à toi, Plume, pour ces questions. C’était vraiment intéressant, pour moi, de pousser la réflexion sur toutes ces choses et j’espère que ça l’a aussi été pour les lecteurs de l’interview. Et à tous ceux qui voudraient se lancer dans l’écriture et/ou l’autoédition, allez-y ! Lancez-vous, ce ne sera pas toujours simple, mais vous y arriverez, restez motivés ! Et puis, quand ce sera fait, demandez une interview avec Plume, vous adorerez ça, je vous le promets. »

Plume

L'avis de

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« L’Ombre du Pouvoir » est un roman fantastique qui m’a de suite intrigué et ce n’était qu’un début. Dès le premier chapitre, l’auteur a su m’emmener dans son monde déjà empli de mystères et j’ai beaucoup aimé mon aventure auprès d’Ethan, le personnage principal de ce récit.

 

Le seul point qui fut un bémol pour moi est que le récit est au présent. J’ai, très personnellement, une préférence pour le passé, mais évidemment, il ne s’agit là que de mes goûts. Malgré cela, je n’ai eu que peu de mal à entrer dans l’histoire, car ce roman a bien des qualités.

 

Comme je l’ai dit précédemment, « L’Ombre du Pouvoir » regorge de mystères, mais l’auteur a su aussi me surprendre de bout en bout, du premier au dernier chapitre. Ce roman nous pousse à émettre des hypothèses, mais aucune des miennes ne s’est révélée exacte, pour mon plus grand bonheur. On se laisse embarquer, s’interrogeant, partant en quête d’indices et on dévore l’histoire.

Le personnage principal, Ethan, fut lui aussi une surprise. Un protagoniste original, intéressant, mais aussi très attachant au cœur d’un récit fort en émotions. Personnellement, j’ai été très touchée par la fin de ce roman que j’ai trouvé à la fois bouleversante et magnifique, mais qu’évidemment, je vous laisserais découvrir. C’est un roman que je conseille aux amateurs de Fantastique et de mystères, car je pense qu’il saura conquérir plus d’un lecteur !

Thomas Lebescond

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« L'Ombre du Pouvoir »

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